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Les 50 meilleurs albums de 2012

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Top50albums2012

Après notre top 100 des chansons, voici notre sélection des 50 meilleurs albums de l’année 2012. Qui succédera donc à The Year of Hibernation de Youth Lagoon, album de l’année 2011 sur Ocean of Noise ?
Vous pouvez retrouver la playlist sur Spotify et Grooveshark (un titre par album).

#50-#41

chairlift-something#50 ChairliftSomething

La formation electro-pop Chairlift a de beaux tubes en réserve et Something confirme le potentiel énorme du groupe. Les années 80 ne sont pas très loin, d’ailleurs les synthés sont beaucoup exploités. Caroline Polachek a une voix éblouissante, elle en avait séduit plus d’un il y a quelques années avec Bruises, on la retrouve avec bonheur au cours de ce nouvel album. La première moitié de l’album est la plus intéressante, on se surprend même à chantonner Wrong Opinion et danser sur I Belong In Your Arms, dommage cependant que la deuxième moitié soit un peu plus anecdotique. Mais dans l’ensemble ça reste très bon, Chairlift fait de la pop qui fait rêver et tomber amoureuse. Le potentiel est indéniablement là, il ne leur manque plus grand-chose pour se dénoter des très nombreux groupes de synthpop qui surfent sur la vague du revival années 80. – Margaux


 

Tops#49 TOPSTender Opposites

Même si les canadiens de TOPS sont quasiment méconnus, il nous est inconcevable de ne pas parler du quatuor montréalais sur Ocean of Noise, tant leur album Tender Opposites excelle dans la tendance rétro-pop qu’on a affaire depuis quelques années. Le groupe se compose de deux membres des Silly Kissers accompagnés de deux autres musiciens. L’album nous plonge dans une ambiance vintage renforcée par l’omniprésence des grosses nappes de synthé. On alterne entre chansons mélancoliques (Evening / Double Vision / Rings Of Saturn)  et plus entraînantes (Turn Your Love Around / Diamond Look / VII Babies) pour un résultat plus que réussi. – Gary


 

baden-baden

#48 Baden Baden – Coline

Je les avais découverts lors d’un concert à La Condition Publique de Roubaix et ce premier album est un excellent prétexte pour vous parler de Baden Baden. Leurs chansons sont autant de perles pop-rock qui nous transportent dans un univers plein de douceur et de mélancolie, où l’imaginaire prend une dimension importante, dans la musique comme dans les paroles. Le français leur sied aussi bien que l’anglais, et le chanteur passe de l’un à l’autre avec beaucoup d’aisance. Mes coups de cœur vont à La Descente, Evidemment, et Good Heart mais l’album entier respire une fraîcheur qu’on retrouvait chez d’autres groupes français comme Aline ou François & the Atlas MountainsColine sonne déjà comme une évidence de la chanson française, et Baden Baden est sans hésiter un des groupes dont il faudra compter dans le futur. – Margaux


 

Memoryhouse_TheSlideshowEffect#47 MemoryhouseThe Slideshow Effect

Memoryhouse est un duo canadien qui a sorti en 2010 The Years, un premier EP aux allures de dream-pop lo-fi minimaliste. L’année suivante, ils ressortent le même EP sous un autre label (Sub Pop) dans une version remasterisée contenant deux inédits. On perd ce côté lo-fi mais on y gagne en clarté avec un son bien plus chaleureux et orchestral. The Slideshow Effect est à l’image de The Years version 2011, dans sa continuité. J’ai déjà parlé de Memoryhouse plusieurs fois et si vous me lisez, vous savez sûrement que je voyais cet album comme le successeur de Teen Dream de Beach House et The Year of Hibernation de Youth Lagoon. Alors verdict ? Pari réussi pour Memoryhouse ! – Gary+ lire la suite de la chronique de l’album


 

#Kill For Love46 Chromatics – Kill For Love

Double-album fascinant à la mélancolie froide, Kill For Love nous happe dès la reprise introductive du célèbre Into The Black de Neil Young, chanson que la chanteuse Ruth Radelet s’approprie totalement avec sa voix sensuelle. Après le succès que le précédent album Night Drive avait connu (et l’utilisation d’un des titres pour le film Drive), Kill For Love est une suite exaltante, un chef d’œuvre de pop déboussolée qui dépeint aussi bien les affres sentimentales que les virées nocturnes. Des instrumentaux se mêlent aux morceaux chantés, quelque part entre le rock et l’électro sur cet album aux sonorités eighties. Un véritable tour de force ! – Margaux


 

Polica#45 Poliça – Give You The Ghost

Mon premier contact avec Poliça a eu lieu à une heure tardive, lors d’un live chez Jimmy Fallon. A l’époque j’ai passé des heures à essayer de retrouver ce groupe sur lequel les informations se comptaient au compte gouttes, aujourd’hui avec Give You The Ghost, son superbe son indie pop ou « r&b électronique » est dans tous les bons blogs musicaux. Mon coup de cœur va pour Dark Star rappelle un Crystal Castles de la bonne époque, le coté trash en moins. Amateurs de pop, d’indie rock, de bons remixes (le Dak Star Remix EP n’est pas anecdotique), vous avez un nouveau poulain. – Lucille 


 

of-monsters-and-men_my-heart-is-an-animal-thumbnail-200x200#44 Of Monsters and MenMy Head is an Animal

A l’image d’Edward Sharpe & the Magnetic Zeros ou Mumford & Sons, Of Monsters and Men fait partie de ces groupes qui contribuent à répandre le bonheur musical. Il est physiquement impossible de ne pas être envahi d’une douce joie à l’écoute de Little Talks, titre phare de leur premier album My Head is an Animal. Il semble se passer beaucoup de choses dans l’esprit fougueux des six islandais, et même si la plupart de leurs textes sont emprunts d’une certaine mélancolie, ce disque de folk cuivrée est euphorisante et fait partie des découvertes les plus radieuses de l’année. – Fanny


 

Friends-Manifest#43 FriendsManifest!

Souvent, quand le soleil est de retour, on cible nos écoutes parce qu’il y a des musiques qui s’écoutent exclusivement en période estivale. On en distingue d’ailleurs deux types. Il y a celles qui donnent envie de se la couler douce avec une pâquerette dans la bouche (coucou la chillwave) ou bien celles qui incitent à shaker son booty, comme Manifest!, le premier album de Friends ! Découvert l’année dernière avec la chanson super groovy I’m His Girl présent sur le disque, Friends offre la compil’ idéale pour les hipsters ayant un peu honte de se trémousser sur du Rihanna ou Beyoncé. Oui Friends c’est ça, de la pop sucrée pour la « génération Y » ! – Gary+ lire la suite de la chronique de l’album


 

Lana#42 Lana del ReyBorn To Die

Pendant sa promo, lors de ses interviews, Lana n’a pas cessé de montrer son amour pour Odd Future ou The Weeknd et ça se sent. Si la moitié des chansons sont plutôt des ballades, l’autre moitié a de grandes influences R&B/Hip-hop. En fait, pour la plupart de ces chansons, c’est un peu le même schéma. Des couplets assez classiques puis au moment du refrain ou du bridge, il y a un changement de rythme ainsi que de tonalité dans la voix. Celle-ci monte dans les aigus et vient accentuer le côté R&B de la chanson. C’est le cas pour quasiment la moitié des titres de l’album (Off To The Races, Radio, Carmen…). Mes coups de cœurs sont This Is What Make Us Girls et National Anthem.  Il y a aussi Million Dollar Man, une chanson complètement rétro qui colle parfaitement à l’image de diva qu’elle veut se donner, faisant penser à ces chanteuses des années 50 façon Marylin Monroe. Et Lana Del Rey c’est un peu ça, un produit purement façonné par sa maison de disque , la coqueluche « Hollywoodienne » de la scène indie. – Gary+ lire la suite de la chronique de l’album


 

purity_ring-shrines_a#41 Purity Ring – Fineshrine

Encore une perle en provenance directe de Montréal. Encore. Et un tel coup de cœur électro est assez rare pour être signalé, alors parlons-en. Shrines est le premier EP sorti par Purity Ring (award du nom de groupe le plus cool de l’année, soit dit en passant). Outre son côté totalement addictif, Shrines est un album débordant de loufoquerie attachant à souhait. Impossible de ne pas évoquer la voix adorable de Megan James. Et Fineshrine est définitivement l’une des meilleures choses jamais créées sur cette terre. A-t-on trouvé les Knife du futur ? Peut-être bien. – Marie

#40-#31

Lower-Dens_Nootropics-200x200#40 Lower DensNootropics

Mélancolique, sombre, onirique… Nootropics, le nouvel album des américains de Baltimore, ne manque pas de mysticité. Des mélodies intenses et hypnotiques, la voix voluptueuse de Jana Hunter, les titres s’enchaînent puis fusionnent pour créer un vaste univers et nous emporter dans un rêve où la lumière rencontre la brume. Propagation et Brains à travers leur rythmique droite, envoutante et épurée, sont les points forts de cette promenade torturée, tandis que In the end is the beginning donne une chute puissante, comme une invitation infinie à ce voyage. – Fanny


 

the_weeknd-trilogy_a#39 The WeekndTrilogy

On a du mal à percevoir l’utilité (autre que financière) de cet album reprenant la quasi intégralité des trois mixtapes sortis l’année dernière, qui ont fait le succès du canadien, il nous semble cependant juste qu’il ait sa place dans un top en 2012. Même si les ventes n’ont pas suivi, Trilogy est de qualité, avec ses quelques inédits, il permet à The Weeknd de ne pas se faire oublier dans une année placée sous le channel Orange de Frank Ocean. Longues complaintes amoureuses, et tremollos dans la voix, la recette de The Weeknd nous fera toujours autant d’effet. – Lucille


 

Best-Coast-The-Only-Place-200x200#38 Best Coast – The Only Place

Avec la sortie de Crazy For You en 2010, le duo avait apporté jusqu’à nous toute la chaleur de la Californie. The Only Place reprend le flambeau avec énergie et poursuit leur surf pop sucrée et romantique. Empreint de candeur et d’une succession de morceaux acidulés, on retiendra particulièrement de l’album sa conclusion vive et euphorisante Let’s Go Home. Harmonies accrocheuses, guitares vaporeuses, voix enrobée de miel : Bethany Consentino et son compagnon Bobb Bruno savent assurer à travers les mêmes recettes leur promesse anti-spleen. – Fanny


 

how_to_dress_well-total_loss_a#37 How To Dress WellTotal Loss

Amateurs de dimanches pluvieux au fond du trou, vous avez votre bande son. Tom Krell n’a rien à envier à Bon Iver pour faire passer les émotions les plus tristes, avec ses mélodies délicates et un rendu « doux comme un nuage », Total Loss est la concrétisation d’un paquet de mixtapes qui hantent l’internet et que les amateurs collectionnent sans relâche. Soulignons aussi ce moment de grâce intense que fut son concert à Pitchfork en Novembre dernier. Le gendre et l’amant idéal en somme. – Lucille 


 

DIIV#36 DIIV – Oshin

DIIV autrefois Dive ne sont pas tout à fait des nouveaux venus car ce groupe est mené par le guitariste des Beach Fossils et le batteur des Smith Westerns. Ils sont néanmoins une révélation de l’année avec Oshin, petite bombe dream-pop qui lorgne aussi vers le shoegaze. L’album s’ouvre sur l’instrumental Druun et donne le ton, annonce un combat sonore mené par de grosses caisses rythmées. La voix du chanteur se fait entendre par la suite, une voix aérienne entourée de guitares à forte dose de reverb. Une des révélations de l’année ! Leur label n’est autre que Captured Tracks, qui avec The Soft Moon et Wild Nothing prouve encore qu’il est une référence à suivre. – Margaux


 

Cloud Nothings#35 Cloud Nothings – Attack On Memory

Attack On Memory de Cloud Nothings a été une des plus belles surprises de 2012 : sans être vraiment révolutionnaire, cet album ultra-référencé années 90 a ravivé les souvenirs d’adolescence d’un bon paquet d’auditeurs et le choix de Steve Albini comme producteur n’est sûrement pas dénué de sens. D’emblée la première chanson évoque Nirvana, Foo Fighters… ça sent l’urgence et l’adrénaline et la voix rauque de Dylan Baldi qui hurle comme un écorché vif « no future, no paaaast » nous plonge en pleine période grunge. S’en suit juste après Wasted Days, morceau hallucinant de 8 minutes tout en montée en puissance, avec un long passage instrumental au milieu. L’ambiance est pesante, sale, les basses envoient du gros son et les batteries sont lourdes. Ça commençait à devenir répétitif, tous ces jeunes groupes qui se prennent pour les Smiths alors avec ce revival nineties, les Cloud Nothings changent la donne et ont tout bon. – Margaux 


 

Alex Winston#34 Alex WinstonKing Con

Cela n’est pas un phénomène nouveau, l’état du Michigan est une scène bouillonnante, et ses vagues continuent éternellement à nous parvenir. Cette année – une fois n’est pas coutume – la qualité est de mise : Alex Winston nous livre avec King Con un étonnant premier album, féroce et attachant à souhait.– Gary + lire la suite de la chronique de l’album

 


 

lucy_rose-like_i_used_to_a#33 Lucy Rose – Like I Used To

J’écris une petite chronique de Like I Used To, car je ne sais pas du tout si je suis objectif en parlant de Lucy Rose. Mais elle mérite sa place sur Ocean of Noise, ça c’est sûr ! Rien qu’en voyant sa petite bouille, on tombe sous son charme et on donnerait n’importe quoi pour lui tirer ses petites joues. Bref, petite Lucy Rose est devenue grande ! Celle qui chantait avec les Bombay Bicycle Club vole maintenant de ses propres ailes. Elle sort un premier disque pop-folk dans la même veine que Laura Marling ou encore Elena Tonra (chanteuse de Daughter). On retrouve de jolies balades folks comme les magnifiques ShiverNight Bus ou Place, mais aussi des chansons un peu plus entraînantes (Middle of The Bed, Bikes,Red Face). La voix de Lucy est tellement mielleuse et chaleureuse qu’elle nous réconforte, on se sent bien en écoutant Lucy Rose, un sentiment familier, de bien être. Ce n’est probablement pas l’album de l’année mais certainement l’un des plus attachants qu’on réécoute encore et encore sans se lasser. – Gary


 

devotion#32 Jessie WareDevotion

Devotion est le premier album de Jessie Ware mais semble déjà, sans doute à cause de son influence flagrante par le r&b des années 80, empli de nostalgie. Des titres comme 110% ou Wildest Moments sont l’exemple parfait du charme qui fait le succès de sa musique. Sans parler de son don pour choisir les bonnes collaborations (SBTRKT) ou remixeurs (Running par Disclosure), il nous semble impossible qu’elle s’arrète sur une telle lancée et ne continue pas 2013 au sommet. – Lucille


 

Bright Moments#31 Bright Moments – Natives

Ah quel plaisir de retrouver Kelly Pratt sur un nouveau projet ! Pour certains d’entre vous ce nom n’évoque pas grand chose. Et si je vous dis « Beirut », « Neon Bible Tour », « Cuivres », ça ne vous fait toujours penser à rien ? Oui, je vous parle bien évidemment de l’un des musiciens de Beirut (trompette, tuba…) qui a aussi accompagné mes amours d’Arcade Fire lors de leur tournée en 2007. Alors avec des références comme celles-ci, j’étais vraiment impatient à l’idée d’écouter Natives, premier disque de son projet baptisé Bright Moments. Et ça me console aussi sur le fait qu’il n’y aura pas d’album de Beirut cette année. – Gary + lire la suite de la chronique d’album

#30-#21

Dry-The-River-Shallow-Bed#30 Dry The RiverShallow Bed

Shallow Bed est un enchaînement de pistes plus sombres et plus mémorables les unes que les autres. On pense parvenir dès le deuxième titre, New Ceremony (qui est aussi le premier single du groupe à sortir en mars 2011), à de certaines hauteurs, suivi par Shield Your Eyes, sans doute le point culminant de l’album. En réalité, la suite est aussi héroique, si ce n’est plus. Entre The Chambers & The WalvesDemonsBible BeltNo Rest et Weights & Mesures, où crescendos et changements de tonalité impromptus ont de quoi vous faire tomber à la renverse, la liste n’en finit plus. Le crescendo épique où les cordes priment est d’ailleurs ici récurrent et pourrait caractériser à lui seul Shallow Bed. La formule peut probablement paraître un peu répétitive, mais chaque montée est parfaitement maîtrisée, la palme revenant sans appel au magnifique et éprouvant No Rest– Marie+ lire la suite de la chronique d’album


 

First-Aid-Kit-–-The-Lion’s-Roar-#29 First Aid KitThe Lion’s Roar

Après un premier album folk sympathique, les deux sœurs sont cette fois-ci de retour avec quelque chose qui est bien au-delà de tout ce qui avait été réalisé auparavant. The Lion’s Roar est bien plus qu’un disque folk agréable. D’entrée de jeu, le premier titre – qui a donné son nom à l’album – donne le ton. Le groupe est passé à un autre niveau et le changement est radical. Dommage cependant que les hauteurs atteintes dès le premier titre ne soient pas constantes. Mais The Lion’s Roar reste une véritable surprise. Difficile de ne pas être raide dingue des harmonies d’Emmylou, Dance To Another Tune ou du génial titre bonus Wolf– Marie


 

CCKS#28 Concrete Knives – Be Your Own King

Be Your Own King reste dans la lignée de You Can’t Blame The Youth, on retrouve donc toujours ces mélodies entêtantes, ce synthé virevoltant, ces chœurs éclatants, et cette particularité propre au groupe : les effets autour de la voix de la chanteuse Morgane, qui renvoient une impression juvénile et joviale. On se prend une grosse bouffée d’air frais à chaque chanson. On s’extasie de Bonholmer à Wild Gun Man et sa lourde guitare, en passant par l’excellente Africanise ou encore Blessed, qui clôt parfaitement le disque, de façon plus calme et posée. Cependant, s’il fallait garder un seul titre, ce serait sans hésitation Roller Boogie, chanson instrumentale en plein milieu de l’album. Ce morceau est comme une drogue, on en devient vite accro. Sa mélodie enivrante n’est pas sans rappeler le style d’Arcade Fire– Gary+ lire la suite de la chronique d’album


 

Hot-Chip-In-Our-Heads-200x200#27 Hot ChipIn Our Heads

L’album s’ouvre sur Motion Sickness, et prend la recette habituelle de leur succès : un tube dansant, très joyeux et coloré. Les influences viennent de tous les côtés, sublimées par une production soignée, qui laisse sa place à chacune de leurs inspirations. How Do You Do qui suit c’est la délicatesse enjouée. La mise en valeur de la voix si singulière d’Alexis Taylor est d’ailleurs beaucoup plus flagrante sur cet album, en général pour le meilleur. Don’t Deny Your Heart est un peu plus compliqué à cerner, un côté disco tellement kitsch – qui donne une chanson assez peu crédible il faut le dire – mais agréable. La magie opère vraiment avec le titre suivant, Look At Where We Are. Une balade R&B d’une beauté infaillible. Depuis qu’il n’y plus de honte à aimer le R&B avec The Weeknd, tout le monde se lâche. Alexis Taylor pose sa voix sur une mélodie qui semble sortir tout droit d’un morceau de Justin Timberlake dans les 90′s (c’est un IMMENSE compliment) et c’est un franc succès. Même si on attend des anglais des hits, pour moi c’est le graal de l’album. C’est aussi la preuve d’une maîtrise incroyable. – Lucille … + lire la suite de la chronique de l’album


 

#26 Half Moon Run – Dark Eyhalf-moon-run-dark-eyeses

Ce trio de jeunes montréalais a créé le joli buzz de l’automne avec son premier album, Dark Eyes. Remarquable surprise indie rock folk faite d’harmonies ciselées, de mélodies impeccables et de percussions poignantes, Half Moon Run fait du bruit. On remarquera particulièrement leur titre phare et mélancolique Full circle, et surtout Call me in the Afternoon, qui donne un bel aperçu de l’univers énergique du groupe. Un album rayonnant, une première partie sur la tournée de Metric… On imagine sans problème un bel avenir à ces jolis garçons. – Fanny


 

kendrick-lamar-good-kid-maad-city#25 Kendrick Lamar – Good Kid, M.A.A.D City

A la base Gary m’a demandé de venir pour parler de musiques électroniques mais ma première critique se devait d’être cet album que vous retrouverez dans tous les tops 2012 dans quelques semaines. Le même que de nombreux sites qualifient déjà comme un « future classic » et qui a fait oublier qu’on ne verra pas l’album d’A$AP Rocky avant 2013. Je ne vois pas bien comment vous auriez pu passer à coté de l’album de Kendrick Lamar. Mais au cas où, il vous suffit de regarder la liste des producteurs pour vous rendre compte de l’envergure du projet : Hit BoyJust BlazePharrell entre autres et mixé par Dr Dre. Maintenant qu’on a posé les personnages, il faut poser le concept ; à l’instar du channel ORANGE de Frank OceanGood Kid, M.A.A.D City est à la fois personnel et très illustré. Je m’explique : l’album raconte une journée dans la vie de Kendrick adolescent dans sa caravane de Compton, il est parsemé d’extraits de conversations enregistrées par sa famille qui aident l’auditeur à imaginer le cadre spatio-temporel dans lequel on doit figurer le jeune K.DOT. – Lucille … + lire la suite de la chronique d’album


 

trust trst#24 Trust – TRST

Trust sur Ocean of Noise ? Bien évidemment nous ne parlons du groupe hard-rock français. Ce Trust là n’a absolument rien à voir. Ah si, on pourrait faire un petit rapprochement en cherchant bien : le Trust canadien aurait bien pu sortir leur disque durant la même période que le groupe français. En effet en écoutant TRST, on sent de multiples influences des années 80, tels que la new-wave à la New Order sur Sulk ou bien l’ambiance sombre et froide des groupes de post-punk et cold-wave de l’époque. Pour info, l’album a été enregistré avec la jolie Maya, batteuse du groupe Austra, qui depuis, a laissé Robert Alfons faire son chemin seul. – Gary


 

Metric#23 MetricSynthetica

Metric n’a plus grand chose à prouver à personne, c’est pourquoi on aurait mal supporté que Synthetica soit une déception alors que leur dernier disque Fantasies atteignait la perfection musicale et émotionnelle. Mais non, les canadiens poursuivent avec confiance leur route glorieuse de pop énergique et leur leader, la divine Emily Haines, gagne en force et en pertinence. L’album est empreint d’un spleen latent perdu dans des claviers, l’arme de prédilection du groupe, particulièrement planants sur Breathing Underwater ou Dreams So Real. Mais on retrouve aussi beaucoup de hargne à travers le mariage des batteries et des guitares énergiques sur Synthetica notamment, titre fidèle à l’esprit du groupe. « I’m just as fucked up as they say » nous dit Emily dès les premières notes de l’album: certes, mais au regard de la qualité l’album, on ne s’inquiète pas trop pour elle. – Fanny


 

Thewalkmen_heaven#22 The Walkmen – Heaven

Un disque des Walkmen c’est un peu comme Noël avant l’heure. Depuis les dix ans qu’ils investissent la scène rock indé, le quintet new-yorkais sort régulièrement pépite sur pépite et malgré la confidentialité qui les entoure, leurs disques sont toujours attendus avec beaucoup d’impatience par un public fidèle. Ils auraient très bien pu être les Strokes à la place des Strokes, s’ils avaient été révélés pendant la folie du revival rock des années 2000. On aurait aimé que les Strokes continuent à sortir des albums de la qualité de Heaven tiens, mais non. Pour rester dans les artistes originaires de New York, The Walkmen c’est plutôt le genre de groupe qui a évolué un peu comme The National. Même soin apporté aux compositions, un son reconnaissable entre mille sans jamais se répéter, porté par la justesse des compositions et la voix si particulière de Hamilton Leithauser– Margaux … + lire la suite de la chronique de l’album


 

mac_demarco#21 Mac DeMarco – 2

On démarre fort avec sûrement le meilleur titre de l’album : Cooking Up Something Good. On retrouve une guitare balançant des mélodies entêtantes donnant ce côté funky-je-me-la-coule-douce-en-plein-soleil qu’on ressent au fil des chansons comme dans les excellentes Freaking Out The Neighborhood ou The Stars Keep Calling My Name. Mac Demarco nous raconte sa vie quotidienne à Montréal : ses histoires d’amour, son entourage, il y a même une chanson dédiée à une marque de cigarette : Ode To Viceroy. Malgré ces airs nonchalants, le canadien se la joue aussi romantique avec des titres plus mélancoliques commeStill Together ou Dreaming. On a du mal à croire que le jeune homme n’ait que 22 ans tant cet album frôle la perfection – et surtout après l’avoir vu en live -. Ce mec a déjà tout compris à la musique. Sans artifice, d’une simplicité qui en deviendrait presque déroutante et d’une maturité étonnante, ce disque prouve que Mac DeMarco, glandeur malgré lui, est l’un des plus talentueux songwriter du moment. – Gary+ lire la suite de la chronique d’album

#20-#11

John Talabot#20 John TalabotƒIN

Depuis deux ans à travers ses festivals et ses artistes, je ne cesse de trouver de nouveaux prétextes d’aimer Barcelone, John Talabot vient s’ajouter à une longue liste. Cet album entre deep house, disco et indie pop est simplement ce qu’il manquait, ce qui vulgarise l’éléctronique au sens noble du terme à vous autres fans de groupes à instruments et à voix. – Lucille

 


 

para-one-passion-lean-on-me#19 Para OnePassion

Epiphanie (son premier album) était un genre de génie inintelligible, on arrivait pas bien à comprendre comment tous ces bruits pouvaient etre aussi bien réutilisés, Passion en revanche c’est la fluidité. Hyper accessible, très riche en inspirations, le passé de beat-maker de Para one en toile de fond. Tout est dit dans le titre de l’album en fait. (N’écoutez pas les remix, on ne fait jamais d’amélioration sur la passion) – Lucille


 

Passion_Pit_Gossamer-edbc3#18 Passion Pit – Gossamer

L’atmosphère de joie et de bonne humeur que dégage Passion Pit est unique. A l’image du premier LP Manners, Gossamer est encore un album qui s’avale d’une traite et qui vous donne assez de good vibes pour le restant de la journée. Composé de titres qui restent coincés dans l’esprit 24 heures sur 24, cet album est tout simplement un réel plaisir pour les oreilles. Et évidemment, impossible de ne pas parler du merveilleux Where We Belong qui clôt Gossamer sur une touche absolument dévastatrice à laquelle on ne s’attendait clairement pas. Bien joué Passion Pit. – Marie


 

Bat-For-Lashes-The-Haunted-Man-e1343068579422_s200#17 Bat For LashesThe Haunted Man

Troisième album pour la belle Natasha Khan, toujours autant d’amour. On ne sait pas bien ce qui fait qu’on preferera toujours Bat For Lashes à un autre groupe sentimental ou pourquoi même s’ils sortaient tout un tas de titres nuls on continuerait à s’interesser à chacune de leur nouvelle sortie, une chose est sûre, pour le moment on voit pas bien comment ils pourraient nous décevoir. Profondément personnel, pas toujours joyeux donc, mais d’une sobriété émouvante, cet album est une pierre de plus à l’autel que je construis tranquillement pour Bat For Lashes chaque année. – Lucille


 

Grizzly-Bear-Shields#16 Grizzly Bear – Shields

Un album pondu par Grizzly Bear a jusqu’à présent toujours été un véritable coup de force. La musique du groupe est un étrange mélange entre des mélodies totalement mises à nu et complexes. La recette a toujours été un franc succès bien mérité, et Shields n’échappe pas à la règle, mais ce dernier LP est probablement le résultat le plus cohérent et touchant atteint par le groupe. Vraiment déroutant et poignant à la fois (dès l’introduction, Sleeping Ute est déjà un bel exemple), Shields est un concentré de réussite. – Marie


 

Get Well Soon#15 Get Well Soon – The Scarlet Beast O’Seven Heads

En 2008, Rest Now, Weary Head! You Will Get Well Soon, album radieux et enivrant, initiait le projet de l’allemand Konstantin Cropper. Deux ans plus tard, ses fidèles découvrent qu’il ne fait pas que dans la douceur, avec le grandiloquent et orageux Vexations. La troisième création du génie multi-instrumentaliste se montre plus complexe et ambivalente, à la croisée des deux précédentes. Les grandes envolées pop lyriques donnent encore le ton mais sont parsemées de retombées acoustiques, sortes de tête à tête intimistes, les yeux dans les yeux avec le song-writer. C’est en effet, d’après ses propos, la première fois qu’il se livre et parle vraiment de lui dans ses titres : il est comme toujours entouré de sept autres musiciens, mais nous propulse dans les recoins sensiblement obscurs de son inconscient. Nous voilà en quelques sortes happés dans ses divagations, au cœur d’un univers très visuel où se rencontrent mysticité et imaginaire de l’enfance. – Fanny … + lire la suite de la chronique d’album


 

motorama-calendar-album#14 MotoramaCalendar

Motorama était un de ces groupes que je gardais un peu jalousement pour moi depuis la sortie de leur premier LP Alps. Parce que j’ai toujours été fascinée par ce pays et aussi étonnant que cela puisse paraître, la Russie nous a livré une des plus belles révélations indie de ces dernières années. Les chansons To The South et Rose In The Vase sont des petites merveilles du genre. Impossible de rester de marbre face aux mélodies lumineuses de Motorama, à la belle voix grave du chanteur. La pop éclatante de Calendar a le pouvoir de me plonger dans une explosion de joie irraisonnée, un peu celle que je ressens à l’écoute de The Queen Is Dead. L’album vacille entre romantisme et mélancolie toute slave, twee-pop et new-wave. Les chansons de cette formation un peu improbable sont faussement fragiles, sûrement envoutantes, tout simplement belles. – Margaux


 

Flume#13 FlumeFlume

On pensait avoir nos favoris pour les tops de l’année niveau albums mais il y a quelques jours on a pu écouter en entier celui de Flume, intitulé sobrement Flume et ça nous a tout chamboulé. Du coup on s’est dit qu’on allait vous le poster pour que vous compreniez ce qu’on a ressenti et que vous nous disiez si ça vous fait pareil. Non pas que l’australien nous ait habitué à une piètre qualité mais la avouez quand même qu’il a tapé un grand coup. Rappelons que Flume a 20 ans, qu’il a commencé à 13 ans et que son premier single Holdin On est sans doute une des meilleures chansons qu’on a écouté cette année. Mention spéciale à Warm Thoughts et Insane ft Moon Holiday. Vous pouvez acheter l’album chez les vrais disquaires, moi je le ferai. – Lucille


 

wild nothing#12 Wild Nothing Nocturne

Après un premier album encensé par la critique, il était attendu au tournant par pas mal de monde. Beaucoup de choses ont changé depuis la sortie de Gemini, c’est souvent le challenge du deuxième album : un public à ne pas décevoir, des médias qui traquent le moindre faux-pas, des conditions d’enregistrement différentes (studio à la place du garage)… Ce qui ne change pas, c’est cette volonté de créer tout seul. Car s’il est accompagné d’un groupe en tournée, c’est en solo qu’il planchera sur Nocturne. Il signe toutes ses chansons et joue lui-même de tous les instruments, la batterie exceptée. C’est peut-être cette très grande maîtrise qui donne à l’album son homogénéité. On est ici dans la cohérence plutôt que dans la platitude sans surprise, avec un thème récurrent (celui de la nuit) mais surtout des mélodies qui se fondent les unes dans les autres. Chaque titre a son importance et il y a une réelle continuité chanson après chanson, ce qui donne un confort d’écoute non négligeable. Cette dream-pop mélancolique et obsessive met en valeur la voix errante de Jack Tatum– Margaux+ lire la suite de la chronique de l’album


 

tame-impala-lonerism#11 Tame Impala – Lonerism

Les australiens de Tame Impala, emmenés par leur génial leader multi-instrumentaliste Kevin Par Cœur ont réussi, en seulement deux années, à s’imposer comme une référence parmi les groupes indie du moment. Après un Innerspeaker encensé par la presse spécialisée et une collaboration fructueuse et idyllique avec la française Melody Echo’s Chamber, ils enfoncent un peu plus le clou avec Lonerism. Un des meilleurs albums pop psyché que j’ai pu écouté… depuis un certain Skying des Horrors– Gary+ lire la suite de la chronique d’album

#10-#01

frank-ocean-channel-orange#10 Frank Oceanchannel ORANGE

Dans la bande des joyeux lurons du crew d’Odd Future Wolf Gang Kill Them All, je vous présente le crooner. Quoi que vous le connaissez sans doute déjà, entres les premières parties de Coldplay (sic) et sa collaboration sur le Watch The Throne de Jay-Z et Kanye West, difficile d’être passé à coté du phénomène Frank Ocean, digne héritier de Marvin Gaye. D’autant plus qu’après avoir annoncé son coming-out il y a trois semaines, les médias se sont emparés de cette information créant un véritable buzz juste avant la sortie de channel ORANGE. C’est assez pitoyable de la part des différents sites, nous confortant dans l’idée que l’image et la vie privée des musiciens font plus vendre leurs disques que leur musique elle-même. Mais cette annonce a également un coté savoureux, car, le collectif mené par Tyler The Creator, n’a jamais caché dans ses textes une profonde animosité vis-à-vis de la communauté gay. – Florian+ lire la suite de la chronique


 

breton (1)#09 BretonOther People’s Problems

Collectif touche-à-tout dont la musique est un condensé passionnant aussi bien de rock que de hip hop, Breton a sorti un premier album encensé de toutes parts. Une sorte de bande-son du futur où le Do It Yourself est de rigueur et où toutes les influences et courants artistiques convergeraient. Sur scène ils nous livrent des performances électrisantes qui rappellent un peu les débuts de Foals ; en version studio ils savent aussi se faire plus intimes avec des chansons aux accents dubstep comme 2 YearsBreton est un groupe du futur, résolument moderne de par la démarche, la façon d’aborder la musique, sans jamais tourner en rond, et après avoir marqué 2012, l’avenir leur promet d’être radieux. – Margaux


 

Sigur_Ros_Valtari-6ce25#08 Sigur Rós – Valtari

Le titre d’ouverture, Ég Anda, est déjà – le ton est donné d’emblée – un véritable enchantement. L’entrée sur un chœur d’enfants est une agréable surprise, le groupe en a jusque là peu utilisé, si on exclut l’incontournable Ára Bátur paru il y a quatre ans sur Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust. Dès que la voix de Jónsi entre en scène, le décollage est instantané. Au bout de ces quelques minutes, on sait que l’on a bel et bien retrouvé les vrais islandais, ceux que l’on avait un peu perdu ces dernières années. La courte escapade pop-tsouin-tsouin réalisée avec Með Suð í Eyrum Við Spilum Endalaust est loin derrière, et c’est tant mieux. – Marie+ lire la suite de la chronique d’album


 

Django_Django#07 Django DjangoDjango Django

Facile à retenir. Tout comme les treize titres présents sur l’album, tous plus entêtants les uns que les autres (Zumm Zumm étant le grand gagnant, sans aucun doute). Mêlant toutes sortes de styles, de l’exotique Skies Over Cairo jusqu’au rétro Waveforms, le groupe nous en fait voir de toutes les couleurs. Une ligne de basse, deux voix masculines – le mariage est remarquable, Hail Bop atteignant définitivement des sommets – une rythmique imparable et une ribambelle d’effets sonores timbrés, voilà la recette Django Django. Des morceaux truffés de ouah-ouah en tous genres ou de coups de vibraslap pour ne nommer que certaines loufoqueries, le farfelu fait ici office de levure : sans cela, le résultat serait probablement bon, mais bien plat, et c’est définitivement cela qui fait tout le charme du résultat final. – Marie


 

mumford_sons_babel_album_cover#06 Mumford & Sons – Babel

Trois années, c’est long. Surtout pour des fans par milliers, beaucoup de milliers, attendant la sortie du second album des londoniens après le coup de foudre planétaire Sigh No More en 2009. Mumford & Sons tient du phénomène, et Babel garde cette même force, ce quelque chose de transcendant qui les caractérise. Le groupe poursuit son ascension triomphante et touche au divin : des harmonies sublimes en fil rouge, la voix rocailleuse du leader Marcus qui ne cesse de faire hérisser les poils, les cuivres et les violons plus frénétiques que jamais et le banjo comme marque de fabrique. L’identité du groupe reste intacte et son talent sublimé par la progression des morceaux, une fois encore tous des tubes potentiels. I will wait est un successeur honorable aux titres forts comme The Cave ou Little Lion Man qui ont bâti le succès du premier disque, alors que Hopeless Wanderer, Lovers of the light ou Ghost that we knew dévoilent une face plus profonde et écorchée, nous rappelant comment leur folk de génie sait atteindre directement l’âme. – Fanny


 

Perfume Genius#05 Perfume Genius – Put Your Back N 2 It

Des notes simples au piano, un chant caché par des effets, d’emblée avec Awol Marine, Mike Hadreas envoûte tout simplement en restant dans le minimaliste. Une sensation que je retrouve plus tard dans l’album sur le très planant Floating Spit et ses chœurs au refrain qui donnent ce sentiment d’évasion, de liberté. Cependant, si sur ces deux chansons (et sur son premier album), sa voix se cache sous des nappes vaporeuses, on la distingue plus amplement sur les autres titres. Mike Hadreas se dévoile, il se met à nu, sans artifice et en toute simplicité. Il joue habilement avec sa voix, plutôt dans les aigus sur des chansons plus évasives comme sur l’excellent Dark Parts ou sur des envolées à la fin de ses phrases (Take Me Home). Mes moments préféres sont ceux où il élève la voix dans les graves (toute proportion gardée). Un serrement de cœur m’envahit sur ces chansons surtout sur Normal Song et No Tear. Sur cette dernièreson chant accompagné par des chœurs tout aussi graves me font penser à la fragilité des titres d’Antony & The Johnsons– Gary+ lire la suite de la chronique d’album 


 

The-xx-Coexist#04 The xx – Coexist

Les petits génies de la pop moderne signent leur retour avec Coexist, et même s’ils ont pu sembler maladroits sur scène, l’écoute de leur deuxième album confirme leur talent pour faire danser le spleen et la mélancolie. On y retrouve globalement la même ambiance contemplative et minimaliste et ces deux voix un peu atones qui se croisent sur des mélancolies éthérées. C’est l’influence de plus en plus grande de Jamie xx qui apporte une réelle nouveauté à cet album. Discret sur le premier album mais seul membre du groupe à s’être vraiment émancipé (on retient notamment ses remix géniaux de Gil Scott-Heron), il pimente Coexist d’une touche un peu plus dubstep et dansante très appréciable. – Margaux


 

Grimes#03 GrimesVisions

2012, l’année qui transforma Grimes en véritable phénomène sur internet. Encore relativement inconnue en début d’année, la carrière de la canadienne a littéralement explosé ces derniers mois avec la parution de son quatrième disque, Visions. Explosion de carrière qui s’accorde avec l’explosion d’amour que peut provoquer Visions, parfait de bout en bout. Totalement loufoque et sacrément ingénieux, le travail final est captivant. Mention spéciale pour Circumambient, tristement restée dans l’ombre des tubes Genesis et Oblivion, mais qui vaut malgré tout tout l’or du monde. – Marie


 

altj200(1)#02 Alt-JAn Awesome Wave

Chaque année, il y a toujours un groupe qui sort un peu de l’ordinaire pour nous offrir une expérience musicale unique. L’année dernière c’était les mancuniens de WU LYF avec leur univers si particulier. Cette année, voici alt-J (∆). En voilà un nom bizarre, hein ! En réalité, alt+j est la combinaison à tapoter sur son clavier pour obtenir le signe delta, à condition de mettre son clavier en qwerty et d’être sur mac. Je n’ai pas de mots pour définir la musique d’alt-J, ils font partie de ces rares groupes mélangeant plusieurs styles différents : un son parfois électro/hip-hop accompagné d’un chant folk. Un mélange étonnant et plutôt plaisant. – Gary+ lire la suite de la chronique de l’album


 

bloom (1)#01 Beach House – Bloom

C’est sur Myth que Bloom s’ouvre. Le duo nous a peu à peu habitués aux préludes majestueux – est-il utile de revenir sur le cas de Zebra, l’introduction du précédent opus Teen Dream ? – et ne faillit pas à la tâche. Myth est une agile ascension vers un champ partagé entre le déchirement et l’allégresse, entre le noir et le blanc. Après avoir d’ores et déjà atteint un tel zénith, Beach House réussit à garder le cap, et livre avec Wild (et son introduction renversante), LazuliOther PeopleThe Hours, et Troublemaker un quintuplé intense et ébahissant. Les crescendos ultra-efficaces propres à chaque piste feraient tout d’abord presque penser à un puisage grotesque dans les grandes lignes de Teen Dream. Mais un peu de persévérance, et c’est tout le contraire qui finit par apparaître. Le plus flagrant restera sans doute les compositions bien plus pointues : le groupe laisse la plupart du temps au placard le schéma récurrent couplet/refrain et construit des squelettes de chansons bien plus complexes. Les mélodies, elles aussi, surprennent. Toujours aussi chargées d’émotions, celle-ci sont toutefois moins transparentes, mais toujours aussi imprévisibles. The Hours est vraisemblablement l’exemple parfait avec son changement soudain de tonalité, qui fait office de poignant et ingénieux aboutissement. – Marie+ lire la suite de la chronique d’album


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